Lundi 8 juillet
Direction : le pic des
Esparges Fines (2710m)
Réveil à 6h45 pour aller déjeuner vers 7h. Si les soirées sont orageuses, il n’y a qu’à marcher
le matin, tôt le matin. Et puis, à la montagne, c’est pratique courante
d’assister au lever de soleil.
Pas de chance, le ciel est encore
bouché mais la couverture nuageuse est inégale selon les vallées. Nous prenons
la route pour Arvieux, de là nous obliquons vers Le Coin où nous laissons les
camions. L’itinéraire prévu passe par la cabane de la Gardère, le Lac Lauzon, le
col éponyme puis le pic.
Le sentier se fait plus
rocailleux quand nous avons dépassé la cabane. En regardant attentivement les
pentes justes au-dessous des crêtes, nous pouvons apercevoir des bêtes.
Chamois ? Bouquetins ? Mouflons ? (1) Nous n’arriverons pas à
départager les spécialistes. Il faut dire que ces bêtes savent se tenir à bonne
distance des randonneurs voire même des appareils d’observation ! A croire
qu’ils le font exprès. Quoi qu’il en soit, c’est déjà une belle surprise de
pouvoir croiser dès la première sortie de dignes représentants de la faune
locale.
Quelques minutes plus tard, ce
sera une marmotte qui émergera de derrière une pierre. Suffisamment près pour
que nous puissions la prendre en photo mais suffisamment loin pour que nous
renoncions à l’approcher davantage.
Malheureusement le temps se gâte.
Une pluie fine commence à s’installer. Va-t-elle durer ? Il faut anticiper
la suite de la course, le temps de pause du déjeuner plus le retour. A ces
altitudes, il n’y a guère d’abri. Nous choisissons de faire demi-tour. Nous
aurons toute de même gravi quelques 700m de dénivelé positif !
Aux alentours de midi, le soleil réapparaît et tout de
suite l’atmosphère se réchauffe. Nous pouvons déjeuner tranquillement sur des
pierres chaudes, près d’un torrent. L’après-midi sera ensoleillé, finalement.
Du moins le croyions-nous…
Moins d’une heure avant de
retrouver les véhicules, quelques gouttes se remettent à tomber. Il nous faut
remettre couvre-sac et vêtements de pluie : les quelques gouttes se sont
transformées en trombe d’eau !
L’averse passée nous pouvons
enfin terminer notre périple.
Pour une première sortie, nous
aurons connu notre première pluie, nos premières marmottes, nos premiers
chamois ( « Non, je te dis que c’est des bouquetins, les chamois
n’ont pas les cornes comme ça. A moins que ce soit un jeune mouflon… »), notre
premier panorama (« waaaah ! On voit loin ! »).
Et nos jeunes ont vraiment
assuré.
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