Nombre total de pages vues


























Ils soutiennent Queyr'ados 3000 édition 2013

Ils soutiennent QUEYR'ADOS 3000 édition 2013

La ville de Ste-Ménehould
La Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Marne
Le Conseil Général de la Marne
Le Syndicat Mixte du Pays d'Argonne Champenois
SUPER U
SARL VOET
Mr FLAMAIN Jérôme
SARL MASSE VASSET
GITEM
SARL PASTHEL COLOR
Mr PERCHERON Arnaud
CE de CEBAL Vienne le Château
AGRO CONSEIL
CDER

KWS France
SARL MCC Ste-Ménehould
Communauté de Communes de la région de Givry
ESTAGRI
SANDERS
HYCOLE
Les communes de Malmy , du Vieil Dampierre, de Valmy, de Chaudefontaine et de Verrières.
BIG MAT
DECATHLON Châlons en Champagne
La société Argonn'Bois
La MSA Marne-Ardennes-Meuse





mardi 16 juillet 2013

La Mortice



Lundi 15 juillet
Ascension de la Mortice à 3189 m
De retour sur les pistes et les sentiers ! Les premières sorties nous avaient emmenés dans le nord du Queyras – le Pain de Sucre, le Rocca Bianca, le Rouchon, les Sagnes Longues et même à certains égards, le Lauzon. Cette fois-ci, nous nous rendrons dans le sud pour gravir la Mortice ( 3169m).
Réveil 6h pour partir à 7h. Direction, la station de sport d’hiver et véritable Mecque du VTT, Vars. De là nous gagnons, par une piste de montagne, une bergerie sous la Pointe de Pastourlet. Nous posons les véhicules et commençons à marcher. Il est huit heures.
La Mortice est une ascension longue dont les derniers mètres sont très difficiles.
La première heure se fait à l’ombre de la montagne sur des pentes herbeuses.  Nous nous arrêtons à un col sans nom avant d’entrer dans le vallon Laugier. Nous avons l’impression d’avoir déjà beaucoup avancé mais à notre retour, quand nous serons revenus à ce point, nous aurons le sentiment d’être presque arrivés aux véhicules !
Le vallon Laugier est une immense vallée qui se remonte en suivant un sentier parallèle à la crête des Couniets, juste quelques mètres en-deçà.
Nos jeunes avancent à un rythme soutenu et nous parvenons au col de Serenne (2674m) qui ferme le vallon en un temps très respectable. D’habitude nous faisons une longue pause au col. Mais cette foi-ci, nous enchaînons rapidement avec l’ascension de la ligne de crête.
Quelques dizaines de mètres au-dessus, derrière ce qu’on appelle un verrou – un replat qui empêche l’écoulement continu des eaux de fonte – se situe le lac des neuf couleurs. L’endroit est effectivement plus  propice à une pause plus longue. Pourquoi neuf couleurs ? L’arc-en-ciel n’en compte que sept. Quelles sont les deux couleurs supplémentaires ? Le blanc de la neige ? Les reflets des derniers névés ?
Nous reprenons l’ascension et justement les premiers névés à négocier apparaissent. Nos jeunes s’en sortent très bien et rapidement nous gagnons le passage technique : une immense barre qui encercle le verrou du lac des neuf couleurs ainsi que celui du niveau supérieur. Une barre est un véritable mur qui casse la pente d’une montagne. La plupart du temps, on n’a d’autre choix que de la contourner. Pour accéder aux dernières pentes de la Mortice, c’est un peu différent. Un passage est « cairné ». En montagne, les sentiers sont identifiés par une monotrace et par des petits tas de cailloux, des cairns, à chaque bifurcation un peu délicate. Une passe est possible quand on connaît bien le site et que l’on ne surestime pas ses forces.
Un par un les Queyr’ados négocient les blocs et les rochers de la passe et peuvent enfin, apercevoir le sommet de la Mortice quelques centaines de mètres au-dessus d’eux. Les plus curieux, les plus observateurs, scrutent l’horizon et détectent un petit groupe de bouquetins en contrebas. Et cette fois-ci, pas de doutes, ce sont bien des bouquetins.
La Mortice. C’est une ascension difficile parce que la fin s’apparente à celle du Mont Ventoux. La dernière partie est exposée et la pente se fait plus raide au fur et à mesure que l’on progresse. Sans compter l’air qui se fait plus rare. A moins que ce ne soit le souffle qui se fait plus court…
Il est 11h30. Nous sommes tous ensemble au sommet de la Mortice !
Nous mangeons au sommet et prenons un repos bien mérité. Un sifflement puissant se fait entendre soudain sans que l’on puisse l’identifier quand un planeur passe juste au-dessus de nous ! Il faut dire que le temps est idéal et n’a rien à voir avec la météo des premiers jours.
La Mortice. C’est un sommet mais le plus juste serait de dire qu’il s’agit de deux sommets : la Mortice sud et la Mortice Nord. Nous avons pique-niqué à la Mortice sud, nous nous dirigeons alors vers la Mortice Nord. Rien de bien compliqué ni de très difficile. Il suffit de suivre la ligne de crête qui sépare le Queyras de la vallée de l’Ubaye, de gravir quelques dizaines de mètres – sans les sacs ni les bâtons.
La vue porte très loin au-dessus d’un véritable décor de far-west !
Nous redescendons par l’intérieur du premier verrou. Les névés se passent bien plus facilement en descendant, pour celui ayant déjà fait du ski !
Nous retrouvons le lac des neuf couleurs où nous apprécions de reposer nos articulations bien fatiguées par presque une heure de descente raide.
Nous repassons par le col Serenne et le chemin sous la crête des Couniets. Enfin, nous sortons  du vallon Laugier. Nous sommes presque arrivés aux véhicules…
Pas tout à fait. Mais les derniers lacets se font rapidement. Il est pile 16h quand nous retrouvons les véhicules.
8h de course moins une heure pour les pauses, cela constitue une sortie des plus remarquables !
Une dernière sortie.








































Cliquez sur une image pour l'agrandir
 
Vous pouvez laisser un commentaire dans la rubrique "enregistrer un commentaire"

Repos et rafting



Dimanche 14 juillet
Repos et Rafting
Après deux jours à se réveiller aux aurores, nos jeunes ont apprécié de rester un peu plus longtemps au lit et de se lever après le soleil.
La matinée a été relativement calme : lessive et rangement des affaires. Pas de temps mort, juste un rythme un peu moins soutenu.
Le repas, un barbecue pantagruélique, nous change de nos pique-niques ! Mais il nous faut vite reprendre nos affaires. Nous avons rendez-vous à Guillestre à 14h pour une descente de la Durance en rafting. Il s’agit d’un parcours de 15 km, entre Saint Clément et Embrun.
Les équipages sont facilement constitués : les filles dans un bateau, les garçons dans un autre. Les adultes sont dans deux canoës. Fred, muni d’une caméra embarquée sur son casque nous permettra de suivre de l’intérieur les passages les plus …remuants !
L’eau de la Durance est un peu fraîche mais heureusement nos combinaisons néoprènes nous protègent. Elles nous protègent aussi des chocs lors des affrontements entre bateaux ou tout simplement contre les obstacles naturels.
Le passage du Rabiou est un creux profond où les embarcations disparaissent un instant avant de continuer ou bien de chavirer. Les filles passeront mais les garçons se retourneront ! Fred disparaîtra complètement. Complètement ? Un examen plus attentif montre que sa caméra sera restée hors des flots.
Quelques exercices de navigation plus bas, nous arrivons au bout des quinze kilomètres du parcours. Nous sortons de l’eau. Les bateaux sont empilés sur une remorque attelée au bus, jusqu’à une hauteur impressionnante.
L’après-midi est bien entamée quand nous sommes enfin secs et changés. L’effort aura été bien différent de celui des jours précédents, mais il aura été conséquent quand même.


















 

dimanche 14 juillet 2013

Le Rouchon et Pointe des Sagnes Longues



Samedi 13 juillet
Rouchon et Pointe des Sagnes Longues ou deux sommets en une journée.

Les nuits au refuge ne sont plus ce qu’elles étaient ! Qui n’a pas entendu dire que l’on dort mal en refuge, que les couchages ressemblent à de grands dortoirs où tout le monde côtoie toute le monde, où les douches sont glaciales ? Rien de tout ça à La Blanche. Quand on se plaît à imaginer un intérieur de chalet, un endroit confortable, on est encore loin au-dessous de la vérité. Véritable nid perché dans les montagnes, le refuge de la Blanche est le résultat de passionnés qui l’ont conçu et bâtit pièce par pièce. Les locaux sont à la fois spacieux et ingénieusement agencés. Pas de perte de place ! La douche est chaude et les sanitaires d’une grande propreté.
La veille, au dîner, nos jeunes auront fait honneur à la table de toute l’équipe de François qui œuvrent en cuisine !
Ce matin, à 6h30, Jean-Philippe, notre guide pour la journée, nous rejoint au petit-déjeuner. C’est un digne représentant de ces personnages qui conjuguent l’expertise de la montagne – et donc des lieux – à l’excellence de la condition physique. Pourtant, à le voir, rien ne le laisse deviner. Pas de vêtements dernière mode ni de chaussures dernier cri. Comme quoi, il n’est pas nécessaire d’avoir le matériel d’un champion du monde pour accomplir des prouesses.
Nous ramassons toutes nos affaires et redescendons tout cela aux véhicules. A nouveau, nous laissons tout ce qui est superflu et inutile à l’ascension. Nous faisons connaissance avec Sylvain, le deuxième guide qui nous emmènera au sommet du Rouchon.
Le Rouchon. Certes, il ne culmine qu’à 2929m, mais il représente une véritable forteresse rocailleuse plantée sur la ligne de crête. Comment peut-on accéder au sommet ?
Une marche au pas montagnard nous amène jusqu’au pied de ce bloc en moins d’une heure et demi, ce qui est tout à fait honorable. Les guides nous équipent par cordée de 10 et le premier groupe commence l’escalade. Nous progressons sur un chemin très aérien qui évolue  en biais autour de ce rocher. Nous apprendrons par la suite que le guide, Sylvain, ne se trouve pas là par hasard : c’est lui qui a posé les points d’attache qui nous assurent tout au long de la montée. Nos jeunes avancent très bien mais avec tout de même une certaine appréhension : jusqu’ici, ça peut aller, mais ça va forcément se compliquer. Forcément…
Et avant même d’avoir été en difficulté, les deux cordées se retrouvent au sommet. Le ciel d’un bleu immaculé ouvre le panorama jusqu’au Mont Blanc. Véritable table d’orientation, le sommet du Rouchon nous offre un de point de vue sur une majeure partie du Queyras.
Immaculé ? Pas tout à fait. Du côté de la frontière italienne, la Nebbia remonte derrière la ligne de crête. Immenses nuages d’un blanc homogène, elle témoigne de mouvements incessants de lutte entre les thermiques de cette vallée du Queyras et ceux des vallées italiennes.
Il est à peine 11h 30 quand nous sommes revenus au bas du Rouchon, désencordés et le matériel rangé. Nous ne pouvons pas rentrer dès maintenant ! Et ce d’autant plus que la Pointe des Sagnes Longues (3032m) est à portée de main ou plutôt de pas.
A 14h, nous atteignons notre second sommet de la journée ! De là, nous dominons la vallée de l’Aigue Agnelle, un ruisseau que suit la route qui mène au col Agnel et surtout au Pain de Sucre. Nous n’avions guère pu voir les sommets alentours lors de cette ascension des premiers jours. Nous pouvons maintenant voir tout ce que nous avions raté : Le pic d’Asti, le Mont Viso, le Pic Foréant, la crête de la Taillante.
Enfin, nous reprenons le chemin des véhicules. La descente est longue et nous permet de mesurer tout le chemin effectué.
Nous pouvons être fiers de nos jeunes et eux  de ce qu’ils ont fait !















































































Lucie et Sarah ont fêté leur anniversaire sur la Pointe des Sagnes Longues ! Mémorable ...






























Rencontre avec quelques Edelweiss avec en fond le rocher du Rouchon.


















Cliquez sur une image pour l'agrandir
 
Vous pouvez laisser un commentaire dans la rubrique "enregistrer un commentaire"