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Ils soutiennent Queyr'ados 3000 édition 2013

Ils soutiennent QUEYR'ADOS 3000 édition 2013

La ville de Ste-Ménehould
La Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Marne
Le Conseil Général de la Marne
Le Syndicat Mixte du Pays d'Argonne Champenois
SUPER U
SARL VOET
Mr FLAMAIN Jérôme
SARL MASSE VASSET
GITEM
SARL PASTHEL COLOR
Mr PERCHERON Arnaud
CE de CEBAL Vienne le Château
AGRO CONSEIL
CDER

KWS France
SARL MCC Ste-Ménehould
Communauté de Communes de la région de Givry
ESTAGRI
SANDERS
HYCOLE
Les communes de Malmy , du Vieil Dampierre, de Valmy, de Chaudefontaine et de Verrières.
BIG MAT
DECATHLON Châlons en Champagne
La société Argonn'Bois
La MSA Marne-Ardennes-Meuse





mardi 9 juillet 2013

Le Pain de Sucre



Mardi 9 juillet
Le Pain de Sucre
Deuxième réveil aux aurores. 6h45, tout le monde au bas du lit. Le ciel est toujours nuageux mais beaucoup moins que la veille. Et puis le plafond est nettement plus haut.
A 7h30, le petit déjeuner pris, nous embarquons le matériel, notre joyeuse bande pour la frontière italienne, le col Agnel (2744m) par Château-Queyras et  Molines-en-Queyras. Nous ne sommes vraiment pas loin de Saint Véran, plus haute commune d’Europe (environ 1900m).
Arrivé au pied du Pain de Sucre, nous avons changé de saison ! Nous sommes dans le brouillard mais celui-ci se lève par moment, nous permettant de voir les cimes environnantes. Mais jamais nous n’apercevrons celle du Pain de Sucre. Normalement, c’est une ascension qui a ceci de particulier que l’on garde le sommet en point de mire tout au long de la randonnée. Ce ne sera pas le cas.
Il y a encore des névés d’une taille plus que respectable. A cette époque de l’année et à cette altitude, il ne devrait plus y avoir que des plaques résiduelles. Le premier que nous croisons atteint la hauteur impressionnante de 3 m ! Il n’y a pas qu’à Sainte-Ménehould que l’hiver aura été rude.
En revanche, il n’y a pas une once de vent et la température est douce.
Les premiers mètres s’enchaînent assez vite. Il faut dire que cette partie de l’ascension n’est qu’une monotrace, un sentier de chèvre le long de prairies pentues.
Au bout de ¾ d’heure, les choses sérieuses commencent. La vue est toujours bouchée et l’herbe rase a laissé place aux plaques de schistes. Le sentier se fait beaucoup plus sinueux, preuve que la pente s’est sérieusement accrue !
Il n’y a personne, pas un bruit à part nous.
Enfin, nous apercevons le sommet ! Il s’agit d’une plateforme très étroite au-dessus de l’Italie. C’est d’ailleurs de la plaine du Pô que viennent les nuages qui nous entourent. Lorsque la Nébbia est plus basse, la vue est magnifique et s’étend à des kilomètres.
Par moments, nous verrons ça et là des morceaux des sommets voisins, suffisamment pour voir qu’ils sont encore couverts de large plaques neigeuses.
Le temps de se restaurer, de passer un vêtement chaud et de prendre quelques photos et nous redescendons.
Revenus sur des pentes plus douces, nous pouvons nous initier à la descente de névés « en ramasse », c’est-à-dire en faisant de longs pas glissés. Certains, mal assurés finissent sur le derrière mais il faut tout de même rester prudent.
Les véhicules  récupérés, nous nous trouvons un coin ensoleillé pour déjeuner.
Le Pain de Sucre (3208m) est un sommet qui n’est pas long à atteindre mais qui est très technique. La descente ne l’est pas moins. Ce sera la leçon du jour.

Au cours de cette randonnée, le groupe a eu la chance incroyable d'observer et d'entendre un couple de lagopèdes  alpin (ou perdrix des neiges !).














































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1 commentaire:

  1. Conditions peu optimales effectivement mais bravo les jeunes ! Et ils ont le sourire en plus !

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